Promis, juré, craché : l’art du discours authentique en entreprise
Dans le monde de l’entreprise, l’authenticité devient de plus en plus une valeur clé. Mais entre la promesse, le serment et la promesse solennelle, où se situe la frontière entre l’engagement sincère et la communication trop embellie ? L’expression “promis, juré, craché” résume parfaitement cette recherche de vérité qui anime de plus en plus les leaders et les entreprises aujourd’hui. Pourtant, pour qu’une promesse ait réellement du poids, elle doit se transformer en actes.
La promesse : une première étape
Lorsqu’une entreprise fait une promesse à ses clients, à ses collaborateurs ou à ses partenaires, elle engage sa réputation. “Promis”, c’est un mot qui implique un engagement de confiance. Cependant, aujourd’hui, la simple promesse n’est plus suffisante. Le monde des affaires est saturé de messages marketing et de déclarations enthousiastes. Ce qui fait réellement la différence, c’est la cohérence entre les paroles et les actions. Dans cet esprit, l’entreprise doit aller au-delà de la promesse et se poser la question : qu’est-ce que je fais réellement pour honorer cette promesse ?
Le serment : la solidité de l’engagement
Passons à l’étape suivante, celle du “juré”. Le serment est un engagement plus fort et plus public. Il implique non seulement une promesse, mais aussi une volonté d’assumer ses responsabilités. Dans le monde de l’entreprise, un “serment” peut se traduire par des décisions stratégiques et des actes concrets : une démarche RSE, un engagement pour l’inclusivité, ou encore une politique de transparence totale sur les pratiques. C’est ici qu’une entreprise montre qu’elle n’a pas simplement fait des promesses en l’air, mais qu’elle a pris un engagement à long terme qui implique une transformation réelle et visible.
Le "cracher" : le test de l’authenticité
Enfin, il y a le “cracher”, cet acte de concrétisation ultime. C’est le test de la vérité, celui qui expose l’entreprise à la réalité de ses actions. C’est lorsque le discours rencontre la réalité du terrain. Les entreprises qui s’engagent dans des projets audacieux, mais qui échouent à livrer les résultats escomptés, risquent de perdre cette authentification. En revanche, celles qui intègrent cet aspect du “cracher” dans leur culture d’entreprise, avec une remise en question constante et un suivi rigoureux de l’impact de leurs actions, gagnent non seulement la confiance mais aussi le respect des collaborateurs et des clients.
L’équilibre entre promesse et action : la voie vers l’excellence
Pour qu’une entreprise soit véritablement perçue comme authentique, il ne suffit pas de déclarer qu’elle est “responsable” ou “éthique”. Il faut que cette éthique se traduise en actes concrets, alignés avec les objectifs à long terme. L’excellence, loin d’être une simple notion de performance, est ici un objectif qui réside dans la cohérence entre ce qui est promis, ce qui est juré, et ce qui est effectivement réalisé.
Au final, l’entreprise qui maîtrise l’art de “promettre, jurer et cracher” dans un sens positif devient un modèle d'intégrité et de confiance, offrant un environnement où chaque partie prenante (client, collaborateur, actionnaire) peut croire en la sincérité de son engagement.
Et vous, où en êtes-vous dans cette démarche de sincérité ?
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